Se douche, comme c'est original...

(Héhé, serait-ce un bon moyen pour le pervers en herbe de t'attraper, petite élève insouciante ? )

Après sa discussion avec mademoiselle Geissler, Stanislas se sentait d'humeur à laver son corps des parasites de fumer et autres choses qui avaient polués l'air durant toute la soirée. Il se rendit donc au dortoir du personnel, y prit un jean et sa chemise rouge bordeau préférée et alla jusqu'aux sanitaires.

L'odeur attaqua son nez sensible et il évita de près un grognement. Finalement, il se retint et se contenta de marcher jusqu'au coin des douches. Une douche semblait allumée, il tendit l'oreille. Un soupira vint de l'avant dernière cabine du fond. Il hésita un instant, la bonne idée n'était-elle pas de repartir ? Puis son coeur en décida autrement : non, vraiment, non.

Il s'approcha lentement en silence et sans qu'elle ne puisse rien entendre.

Il s'arrêta de nouveau, tenta de bien voir, d'être sûr de ce qu'il voyait : pas de doute. La porte était entrouverte et un filet d'eau descendait de l'entrebaille.

Un sourire malsain, il le savait malsain, apparut sur son visage. Il s'approcha encore, un peu pas beaucoup, juste assez pour entrevoir le corps de la personne en question. Une courbe féminine, une petite taille, des cheveux blonds platines. La junkie.

Il eut un sourire confiant et poussa un peu la porte du bout du doigt, attentionné à ne pas laisser de sortie au cas où celle-ci finirait par le remarquer. Il la vit passer une main sur ses bras, elle devait sentir le courant d'air créé par son entrée. Il posa une main sur le rebord de la cabine et se mit à l'observer, laissant la partie animale de lui-même prendre corps et l'habiter.

(Vu que je ne t'ai pas demandé ton accord, avant, disons que s'il y a un problème, tu m'envois un MP? M'enfin, j'imagine que tu ne laisse pas une porte ouverte pour faire jolie dans ton post... )

(Mes HP sont sans réponses, cela veut-il dire qu'on y va ?)

Il l'entendit murmurer quelque chose d'indistinct. Cela devait être un quelque chose de sa pensée. Puis il la vit se relever, prendre le gel douche et, de trois-quart, dos à lui, se fit à se savonner de gestes doux. Il poussa complètement la porte et plaça son corps entier dans l'entrebaille, la main toujours bien agrippée au rebord de la cabine : pas question qu'elle puisse s'enfuir.

A cette instant, il la vit se retourner d'un geste sec et violent. Ses yeux s'aggrandirent sous l'effet de la surprise ; Il la vit atrapper une savonette immonde, la lui lancer à la figure sans parvenir à le toucher. *C'est presque trop simple* pensa t-il seulement quand il l'entendit crier : "Dégage, abrutis!"
Alors il était un abruti? Ca allait de soi après tout, un violeur ne pouvait être autre chose qu'un abruti. Alors tant pis, il serait un abruti satisfait du moins.

Il posa les deux mains sur les deux murs qui l'encadraient et les laissa courir lentement tandis qu'il s'avançait vers elle. Elle n'avait aucun moyen de s'enfuir, aucun moyen de lui échapper. Il lui souria, un sourire qu'il savait là encore pervers loin de celui qu'il réservait habituellement aux élèves. Il se sentit plus pressé soudain. D'un pas en arrière et d'un geste rapide et professionnel, il referma la porte derrière lui et tira le verrou. Ainsi c'était mieux oui. Il releva la tête vers la jeune fille, un peu étourdi du choc de comment elle s'était cognée la tête contre le mur derrière elle. Elle avait un petit air effrayé qui lui allait bien.

(Sur les murs patate! XD)

Stanislas se mordit la lèvre. La jeune fille était toujours à terre, elle avait entouré ses bras autour de son corps et tiré ses jambes contre sa poitrine. De petites larmes coulaient le long de ses pommettes. Et ainsi, il la trouvait ravissante, pas aussi ravissante que Fauste, convenons-le, mais tout ce qu'il y avait de ravissant dans une beauté habituelle. Cette petit junkie dont il se rappelait jamais le nom n'avait pas exactement le physique qui convenait pour l'ammener là où il voulait aller, dans l'instant pourtant, il s'estimait heureux du hasard de cette découverte. Pour donc s'exister un peu plus, car il le fallait un peu, il se concentra un instant sur le décolleté qu'il avait entrevu peu avant.

Soudain, la jeune fille ouvrit la bouche pour lui dire d'une voix tremblante d'une peur enflant encore qu'elle était lesbienne. Il se mit à rire, à rire d'un rire qu'il n'aimait pas particulièrement mais qui avait le don de paralyser certaines personnes et il ne doutait pas que cette jeune fille en fasse partie.

D'un geste rapide et habitué, il atrappa l'avant-bras fin et d'un blancheur nacrée et attira la jeune fille vers le haut. La jeune fille résista, tirant ce qu'elle avait de poids et de volonté vers le bas pour ainsi rester le plus longtemps possible aussi loin que possible de sa porté. Mais il n'y avait pas d'issus, alors d'une voix particulièrement douce, l'attirant complètement contre lui, il lui fit : "Laisse-toi faire et ne t'inquiète pas." Il se savait particulièrement ridicule avec ces mots mais il s'en fichait un peu. La peau jeune et chaude était à présent collée contre son torse et il ne restait qu'entre la sienne et les rondeurs des seins que l'infime tissus mouillé de sa chemise bleue, alors un peu de ridicule...

Tenant toujours la jeune fille par le bras d'une poigne forte, il arracha les boutons de sa chemise et la fit tomber par terre. Avançant encore d'un pas, il colla le corps de la jeune blonde contre le carrelage glacé et ainsi son torse et son bassin contre la peau nue et tellement sensuelle.

Revenant doucement à elle, Stanislas sentit comment l'élève se mit à se débattre d'abord par de simples coups sur le torse, ensuite en griffant ce qu'elle pouvait atteindre avant de finalement ouvrir grand la bouche et d'enfoncer ses petites canines dans son épaule nue. Il grogna, ce n'était certe pas la chose à faire avec lui. Il resta un instant silencieux, prenant cette image comme le prétexte même de la punition qui l'attendait. Il sentit la jeune fille se tendre et se cambrer, essayant veinement de repousser le corps par son bassin. Il se mit à rire encore, d'un rire plus silencieux mais d'autant plus glacial.

D'un coup d'épaule, il propulsa le corps de la blonde contre le mur : sa tête rebondit une fois sur le carrelage, la renvoyant dans un demi-étourdissement. Elle gémit doucement et relâcha un peu la pression de ses doigts, il en profita.

Tout en gardant la main bien serrée autour du bras de sa victime, il glissa la main libre entre elle et lui et la posa d'un geste violent sur le sein découvert. Il était tout simplement parfait, juste la taille de sa paume, plus blancs encore que le reste du corps, magnifiquement ronds. Il se sentit enfin tout à fait prêt, plus capable d'attendre encore : toujours le bassin collé contre elle, tout son poids pessant dessus, resserant la poigne autour du bras qu'il ne lacherait plus, il baissa un peu la tête et d'un rapide mouvement, fit un suçon dans le creux du cou, juste sur le nerf le plus sensible. Une façon de marquer un moment la jeune fille comme propriété d'un homme. Il n'hésitait plus un instant, son côté animale l'ayant tout à fait possédé. La porte derrière lui était fermée, son poids empêchait la jeune fille de s'échappait : il passa la main derrière le dos de la jeune fille, et la fit lentement descendre.

[HJ :: On peut pas dire que je te facilite pas la vie ; Je me croûte toutes les trente secondes xD]

[C'est sûr , Tant pis, si c'est comme ça...]

Il sentit la jeune fille glisser un peu sur le mur mouillé puis vit trop tard le pied de celle-ci se soulever malgré le tremblement de ses jambes et partir comme un ballon contre son tibias. Il grimaça, relâcha un peu la pression de ses doigts sous l'effet de la douleur. Profitant de l'occasion il vit la Junkie tirer sur son bras pour enlever sa main du haut de ses fesses et tenter de s'élancer vers la porte. Réagissant à l'instinct, Stanislas reserra au dernier moment les doigts autour du poignet de la jeune blonde, la propulsant avec son élan contre le sol. Il la vit grimacer, elle devait s'être fait mal.

Elle était à présent allongée sur le ventre par terre, le corps secoué de saubresaut, les yeux fermés violemment. Il ne le supportait plus : de la main gauche il atrappa sa ceinture tandis qu'il se laissait tomber à genoux sur la jeune fille. Assis sur ses fesses, il termina d'ôter sa ceinture et d'ouvrir son pantalon. Il caressa ses cheveux blonds, passa les mains sur les épaules frêles puis, complètement hanté par l'image de Fauste, par l'exitation animale, il se releva juste un peu, prit les deux cuisses de la jeune fille des deux mains, la redressa suffisamment pour ne pas lui faire mal et la pénétra lentement, extrêmement doucement. Il sentit comme une chute d'eau en lui : la chaleur, l'étroit d'une toute jeune femme qu'il n'avait plus goûté depuis des années, la tention d'une aptention trop longue... Et à l'arrivé de tout ces sentiments, il sentit simultanément se brisait en lui et en elle une barrière. Il continua son geste sans un moment d'hésitation et se sentit atteindre la profondeur extrême : elle n'avait pas crié, pas même gémit. Il se demanda un instant s'il avait encore réussi à ne pas lui faire mal.

Un instant, il resta là sans bouger, savourant juste sa présence dans ce corps de femme. La tention monta encore et ne pouvant plus attendre, il fit trois ou cinq gestes précipités et poussant un soupir roque, se laissa partir. Quelques secondes, il resta concentré sur ce qu'il venait de ressentir puis sentant une vague de bien-être l'envahir, il fit lentement redescendre le corps de la jeune fille et le sien et entoura le corps frêle et tremblant sous lui de ses deux bras. "Tu es belle, tu sais." lui murmura t-il à l'oreille, la respiration incertaine.

Stanislas sentit sa température retomber et roula sur le côté pour laisser la jeune fille respirer. L'instant d'après, il la vit se relever, vasciler sur sa cheville : Il vit un filet de sang couler de sa bouche et comprit l'inévitable... il lui avait fait mal. Une grimace d'amertume parut sur son visage. Soudain, il vit dans ses yeux les premières larmes retenues couler sur ses joues et un jet de salive et de sang jaillir de sa bouche. Il tenta de l'éviter en tournant de la tête et reçu la chose sur la joue. Avant même qu'il puisse faire ou dire quoique ce soit, elle déverrouilla la porte et sortit en courant, un sanglot dans la gorge.

Il soupira, se releva, se prit le temps d'enlever les vêtements mouillés du sol et de réactionner le jet de la douche pour se rincer. Une trentaine de seconde plus tard, ayant enfilé sa chemise et son jean sec, il sortit de la cabine tout en refermant sa ceinture.

Un sanglot l'arrêta dans son geste, il releva la tête et la vit.

Elle était à présent écroulée contre le mur extérieur, une serviette enroulée autour de son beau corps, le visage plus blanc que d'habitude couvert des traces salées de ses larmes. Il lui fit un sourire et s'approcha d'elle, lui enleva une larme du bout des doigts et murmura : " Petit chaperon rouge n'a jamais dit à sa maman que le loup l'avait mangée parce qu'elle savait qu'il reviendrait surement si elle le faisait. " Puis il se releva, ferma sa ceinture, retourna dans la cabine pour récupérer ses affaires et proposa à la jeune blonde : "Tu n'as pas l'air de te sentir bien, si tu veux je t'accompagne jusqu'à l'infirmerie?"

Sa réponse lui alla droit au coeur. Malgré tout ce qu'il avait fait pour rester humain dans son acte il fallait qu'il se rende à l'évidence : elle le haïssait tout autant que les deux précédentes. Après tout, il fallait qu'il comprenne une fois pour toute que malgré ce qu'il pouvait penser, ce n'était pas quelque chose d'appréciable. Pour finalement chasser ce sentiment qui le prenait, il laissa échapper de ses lèvres closes un petit rire. Une petite, minuscule moquerie.

Dans sa tête défilaient les images de ce qui venaient de se passer : il fallait quand même qu'il se l'avoue : il adorait ça. Il se rappelait du corps parfait qu'il avait eu à présent à lui, il chercha des yeux la petites tâches dans le coup de sa victime, la trouva et s'en emplit son coeur. Elle était à lui comme Fauste le serait bientôt aussi. A présent que son exitation première était passée, il sentait en lui comme une insatisfaction. Ce n'était pas elle qu'il avait voulu : elle était belle oui, ça avait été bien oui, mais ce n'était pas exactement ce qu'il avait voulu... Une petite pointe de déception atteignit son coeur.

Se secouant pour empêcher sa bonne humeur de repartir, il passa sa main dans ses cheveux d'un geste charmeur et, se retournant dans son pas de danse tellement connu, fit un signe de tête dans son dos en direction de la jeune fille, clâma un "Bonne journée" et s'apprêta à sortir de la salle. A l'instant d'atteindre la porte, il pensa soudain à un autre détail : "A propos mademoiselle, pendant que je vous vois : il faudrait qu'on parle ensemble. Vos notes en art sont plutôt justes et j'aimerais pouvoir vous aider à dépasser ce petit problème, ça serait dommage que vous n'avanciez pas, je suis sûre qu'avec un peu d'aide vous pourriez remonter votre moyenne avec l'art. Vous avez du potentiel."

Puis d'un claquement de langue, il passa la porte et disparu.