Intercours

La sonnerie avait retenti et Clara essayait tant bien que mal de se frayer un chemin dans la foule des élèves qui se mouvait vers les étages.
Elle n'avait pas cours, cherchait juste un peu de calme... Autant dire qu'omettre de vérifier l'heure avant de passer par le Hall avait été une erreur grossière.

- Pardon... Excusez-moi... Pardon...

Elle distribuait les excuses suite aux bousculades involontaires qu'elle faisait subir aux élèves en tentant de se mettre à l'écart en attendant que la faune ait fini de passer. Elle s'était toujours sentie à la limite de l'agoraphobie : parler de profonde irritation quant au chahut hystérique que s'efforçaient de maintenir quelques spécimens poussant le plus de monde possible aurait été peu dire. Elle tentait de se maintenir à bonne distance d'un voisin de foule un peu trop collant quand un "POGOOOOOO!!" général fusa.
"Eh Bibiche!! BI-BICHE!!", gueula le voisin délaissé tandis que, sans regarder où elle mettait les pieds, elle se jeta sur le coté en espérant échapper à ses assiduités.
BAOUM ! Et ce qui devait arriver arriva : elle percuta quelqu'un de plein fouet.

9h20. Le lendemain de sa discutions avec son future prof d’art, Pomme était farouchement décider a s’inscrire dans ce cours autant parce qu’elle était décidé a montré qu’elle était aussi capable que les autre que pour enrichir sa culture. Pour le moment elle essayer de traverser la nuée d’élèves pour rejoindre sa salle de cours. Elle pestait intérieurement contre cette établissement : on payer des somme astronomique pour finalement se retrouvé dans un espace clos à la limite de l’asphyxie. Finalement on faisait autant de sport dans les couloir que dans les salle de gym, mais c’était sûrement moi agréable ici Aller encore un effort. Elle voyait déjà sa salle. Une fille arriva en sens inverse la tête baissé les yeux rivés sur ses pieds en faisant attention de marché sur personne. Pomme n’eu pas le temps de réagir, et BAOUM !
Et le recula de deux pas sous le choc faisant quels que pieds malheureux.
La jeune fille ne s’emblais pas aller trop mal. Pomme lui jeta un coup d’œil : elle étais un peut plus petite qu’elle, rousse avec la peau pâle. *Comme je voudrais être* pensa Pomme.

« Sa va aller ? » demanda gentiment Pomme.

Le choc n'avait pas trop affecté Clara : elle était juste partie légèrement en arrière, pas au point - heureusement - de tomber par terre. C'aurait été un coup à se faire piétiner. Elle se rendit compte qu'elle rougissait. Elle détestait se faire remarquer inutilement (sans parler des conséquences que sa mise en avant avait en général sur sa cote de popularité). Sans même regarder la personne qu'elle avait bousculée, elle s'exclama :

- Oh ! Désolée, vraiment, je suis conf...

Elle s'interrompit en entendant une voix féminine lui demander si elle allait bien et releva les yeux. Une jeune fille brune, aux yeux bleus gentils, vêtue assez semblablement aux autres filles de l'établissement, lui faisait face.

- Oui, merci.

Elle lui fit un petit sourire d'excuse et chassa les quelques mèches rousses qui étaient venues s'échouer sur son visage sous la violence du choc. Elle se pencha ensuite pour sauver une feuille volante d'une mort certaine, avant de jeter un regard entendu à la jeune fille qu'elle avait bousculée.

- Ils sont déchaînés, aujourd'hui...

Elle eut encore un sourire contrit pour la fille. Non loin d'elles, un des garçons qui avaient hurlé "POGO" se faisait réprimander par une surveillante. Clara se tourna à nouveau vers sa "victime".

- Je m'appelle Clara, et toi ? finit-elle par demander. Tu es arrivée cette année, non ? Je ne t'ai jamais vue par ici.

Le fille s’excusa en gardant les yeux rivé sur ses pied, elle commencer a rougir. Mais quand elle entendis la voix féminine de Pomme elle le va les yeux vers « son point d’impact »

Elle répondit affirmativement a la question de Pomme. Elle lui fit un petit sourire qui fit sentir a Pomme qu’elle n’était pas face d’une pimbêche ridicule dont l’école étais peuplé. Elle eu même un élan de sympathie pour cette si jolie rousse .
Au loin elle entendit qu’on disputé qu’el qu’un. La fille se pencha pour ramassé une feuille et lui demanda.

- Je m'appelle Clara, et toi ? . Tu es arrivée cette année, non ? Je ne t'ai jamais vue par ici.

Je m’appelle Pomme. Elle espéra de tout son cœur de ne pas voir un sourire narquois sur le visage de son interlocutrice.
« Je suis en seconde donc en effets ça ne fais pas longtemps que je vie avec cette base cour »
Elle dit cette dernière phrase en jetant un regard affligé a une groupe de file qui gloussé devant trois garçon.

Pomme ? Comme Isabelle Huppert dans "La dentellière" ! Elle adorait ce film !
Clara répondit au sourire de la jeune fille - Pomme, donc - sans la moindre hésitation. Elle se retint de lui dire combien elle trouvait son prénom charmant de peur de l'indisposer. Elle devait subir des remarques à ce propos plus souvent qu'à son tour.
Bien qu'elle puisse s'en douter, Clara avait du mal à comprendre ce genre de choses. Ce prénom, elle le trouvait bien moins ridicule que "Stacy", "Jennifer", "Brian" et autres crétineries de soap-opéra. Elle se demandait d'ailleurs ce qui pouvait pousser des parents riches, voire richissimes, à affubler leur progéniture de noms si grotesques. Le principal avantage de la haute société n'était-il pas l'accès illimité à la culture, sans barrière de temps ou d'argent ? Clara aurait préféré côtoyer des Blancheflor ou des Galaad. Mais non, ces gens avaient préféré donner du "Stella". Sans doute ne se trouvaient-ils pas suffisamment cliché à leur goût.
Elle jeta un oeil en direction des gloussements, juste assez pour voir que, malgré la bousculade générale, certaines trouvaient encore le moyen d'assassiner les derniers neurones qui leur restaient.
Elle se retourna vers Pomma en haussant les sourcils :

- On ne s'y habitue jamais vraiment.

Sa propre arrivée en seconde, elle ne s'en souvenait que trop bien, et c'était pourtant quelque chose qu'elle aurait préféré oublier. Elle fit un petit sourire à son interlocutrice, du genre "je compatis", avant de poursuivre :

- Et, à part la faune hystérique, tu te plais ici ? Certains cours ne sont pas trop mal...

A l’annonce de son prénom la Clare lui fis un sourire. Mais pas un sourire qui voulais dire « Bin ma pauvre t’es vraiment pas aider avec un prénom pareil » Non c’étais un sourire gentil. Pomme avais envies de garder contacte avec cette fille. Elle s’emblais différente des autre. Cela se voyais rien qu’a sa manière de s’habiller : elle porter une de ses chemise qui nous jamais vraiment étais « in » mais qui sont indémodable. Plus Pomme la regarder plus elle trouvé jolie. Joliment simple même.

Elle répondu de manière compatissante a la remarque que Pomme avais fais sur les « jeune adolescent en crise »

Généralement c’est à ce moment là que la plus part des gens donne une éscuse pour mètre fin a la conversation mais non Clara elle poursuivis.

- Et, à part la faune hystérique, tu te plais ici ? Certains cours ne sont pas trop mal...

Les cours Pomme perdit un peu de sa bonne humeur, cours donne option et option donne Stanislas De la Mandel. Elle était décidée à lui faire face… Mais ce n’étais pas l’heure de pensé a ça.

« Oui sa va, sa se passe pas trop mal. On rencontre des gens sympa quand même ! "
Elle a jouta sa réplique un petit clin d’œil.

(Désoler c’est cour mais j’ai pas trop la tête ça…)

HJ : Pas de problème, Pomme Et encore désolée pour le retard

Clara sourit lorsque Pomme lui fit un clin d'oeil. Avec Charlie, c'était la deuxième fille fréquentable qu'elle rencontrait en un laps de temps presque indécent pour un tel établissement.
Elle ne remarqua pas le bref basculement d'humeur de son interlocutrice lorsqu'elle fit allusion aux cours - le groupe des glousseuses avait visiblement décidé que leur extase collective avait assez duré et se dirigeait vraisemblablement vers sa classe, manquant bousculer les simples mortels (dont Clara) sur son passage.
Ladite Clara n'y prêta qu'une attention discrète, avant de poursuivre la conversation :

- Oui, il y a même quelques options intéressantes. Je suis inscrite en "Théâtre, Arts plastiques, Musique" et c'est souvent plaisant. Le prof est assez bon. Tu vas faire quelque chose de particulier, toi ?

Elle sourit à nouveau, sans même se douter qu'elle mettait les pieds dans le plat.