Contexte.

A tout RPG, il faut un contexte. Le nôtre est basé sur l'époque actuelle, c'est-à-dire, l'année 2008. De nos jours, le droit à l'éducation est presque devenu un devoir, dans certains pays favorisés. On compte de nombreuses écoles, collèges et lycées, prêts à accueillir plusieurs millions d'élèves. En France, là où le RPG se passe, le lycée Jean-Paul Sartre est reconnu pour sa large vision et ses projets internationaux. Travaillant en coopération avec d'autres écoles internationales et des écoles spécialisées, ils s'engagent dans des projets humanitaires qui aboutissent... quelques fois. Un lycée comme celui-ci coûte relativement cher, les élèves étant par conséquent en possession d'un peu d'argent, leur famille faisant partie des nouveaux riches. Imaginez un élève qui vous dit que quarante mille euros par mois est un salaire normal. Allez chercher l'erreur! Bref, vous l'aurez compris, ces élèves sont riches.

En règle générale, ces élèves sont assez gâtés. Ils peuvent faire ce qu'ils veulent, quand ils veulent, et ne sont pas habitués aux restrictions. Ils défient l'autorité chaque instant, prenant tout de haut, sauf ce qui, selon eux, en vaut la peine. Ils sont aussi extrêmement hypocrites, trait caractéristique dans un milieu comme celui-ci. Les rumeurs circulent donc, qu'elles soient vraies ou fausses, donc prenez garde à ne pas trop vous dévoiler, cette erreur vous serait fatale.

Tout se passait bien dans ce petit lycée. Les Lycéens avaient pour projet de partir en Asie pour un séjour d'un mois, dans le but de soutenir une oeuvre caritative. Mais étrangement, au moment de sortir du Lycée, ils s'aperçurent que toutes les issues étaient condamnées, sans aucune autres explications. Emprisonnés. Alors, l'affollement. Puis, petit à petit, ils s'organisèrent afin de cohabiter dans les meilleures conditions possibles, bien que certains d'entre eux se haïssent. Ils étaient approvisionnés en nourriture par le fournisseur scolaire, qui entreposait la nourriture dans un local accessible depuis l'établissement, mais sans issue autre qu'une porte verrouillée de l'extérieur. Les fenêtres ne s'ouvraient plus, elles laissaient juste filtrer la lumière, et, pour ce qui était d'air frais, la climatisation suffisait.